Un cheval pieds nus n’est pas considéré comme un cheval apte à travailler, il est une tondeuse à gazon, il a mal aux pieds et ne peux pas sortir, se balader ou encore moins être “utilisé” pour un sport équestre. L’homme a décidé ainsi, n’a pas plus d’estime pour son état “naturel” et ne sait surtout pas le gérer car il lui manque de la compréhension. L’homme a décidé de se “servir” du cheval pour en faire ce qu’il lui plaît sans se poser des questions concernant la santé physique et le psychique de l’animal. De plus, tout le monde fait pareil…boxe, ferrage, tonte, compléments alimentaires sous formes de muesli, granulés en grande quantité au lieu du foin en priorité….tout pour satisfaire les besoins de confort de l’homme. Les VRAIS BESOINS DU CHEVAL ne sont pas au premier plan!
Pourtant c’est un être vivant et non pas une bicyclette, c’est principalement un animal de loisir et non pas un outil dédié au travail des champs, un simple gagne pain.
Quand les premiers signes de cette souffrance infligée par l’homme deviennent visibles, le traitement symptomatique commence, et en vérité la souffrance est empirée pour le cheval car la cause n’est pas enlevée. L’homme veut à tout prix que sa monture redevienne comme avant, montable et performant et ceci le plus vite possible. C’est un cercle vicieux pour le cheval qui subit, compense et malgré ses douleurs – “invisibles” pour l’homme car il ne sait pas les interpréter correctement – essaie toujours de faire de son mieux pour satisfaire son maitre. C’est un véritable business !
On parle de maltraitance quand un propriétaire met son cheval pieds nus, on le regarde comme un marginal, sur les terrains de concours on leur trouve des boiteries pour les éliminer….ça dérange les pieds nus.
Qu’est-ce que c’est un sabot sain? Où peut-on “admirer” un sabot sain? Comment faire pour savoir à quoi ça ressemble un sabot sain? Pas facile! L’ignorance des constatations scientifiques qui existent depuis plus de 200 ans et l’enseignement changé depuis 1980 concernant l’alignement osseux des phalanges sont responsables de l’apparition de toutes ses boiteries. Et bien entendu leurs conditions de vie qui ne respectent plus du tout les besoins de l’espèce (et ceci depuis un âge très jeune) car avant tout destinées au confort de l’homme. Résultat, c’est assez rare que l’on puisse “admirer” un sabot sain naturel.
Quand les pathologies apparaissent (sachant que même les talons fuyants sont considérés comme une pathologie, nul besoin d’arriver aux stades du naviculaire, ni de la fourbure, du crapaud, des Kissing Spines, ou encore de l’arthrose etc.) et qu’aucun traitement “symptomatique” n’a fonctionné, mais qu’on ne veut pas se résoudre à euthanasier son animal, alors, enfin, on commence à se poser de bonnes questions, et on trouve souvent la bonne voie. Mais les soucis sont malheureusement déjà très avancés et le retour est forcement très long. Souvent trop long pour le propriétaire et douloureux pour le cheval. C’est important de prendre en compte un petit souci, le régler toute de suite au lieu de dire “c’est rien…”
Ce n’est pas un phénomène de mode, il ne s’agit pas du prosélytisme, c’est plutôt une diffusion des recherches scientifiques pour la bonne santé du cheval à l’encontre de ce que l’homme est prêt à entendre car ça change ses habitudes et son fonctionnement, ça “dérange” et ça demande des efforts.
Et pourtant ….notre partenaire de concours ou de loisir mérite le respect de sa nature ! Autant que son propriétaire mérite le respect pour son choix de privilégier la bonne santé et de mettre son cheval pieds nus !
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