Le microbiome gastro-intestinale (MGI) – la barrière acquise pour le maintien de l’équilibre –

Généralités

Le microbiome gastro-intestinal (MGI) comprend les bactéries, les archées réelles (bactéries génétiquement primitives connues, physiologiquement, biochimiquement distinguées des vraies bactéries), les protozoaires, les champignons et les virus. La plus grande concentration des bactéries est située dans le lumen (l’intérieur de l’intestin). Le MGI est la cinquième barrière, mais acquise du tractus gastro-intestinal (TGI). Il se trouve également dans le mucus (couche de muqueuse sur les cellules épithéliales), dans les cryptes (protubérances) et de manière sporadique sur la surface épithéliale. Pour résumer tout l’ensemble des micro-organismes qui se produisent dans ou sur un humain ou un animal, il y a 10 fois plus de micro-organismes que des cellules somatiques et le génome microbien est 100 fois supérieur à celle de l’hôte. De plus, il se trouve que le MGI a un impact significatif sur la santé et la maladie de l’hôte.

Déjà Paracelse a fait remarquer: « L’alimentaire devrait être votre recours et votre recours sera votre nourriture! »
Version raccourcie : « Tu es ce que tu manges ». Cette dernière phrase courte veut tout dire. Pour nous notre nourriture, pour les animaux leurs aliments sont donc au cœur de la vie. Si les aliments sont pleinement complets, ils aident à mener une vie saine. Les aliments complets ne signifient pas qu’il faut uniquement des protéines, des glucides et des lipides en tant que source d’énergie. Ils doivent également contenir tous les éléments nécessaires pour la fonction des enzymes, des hormones, des protéines, des graisses, etc., et du MGI dans le tractus gastro-intestinal (TGI). Cela est particulièrement vrai pour ceux que les humains et les animaux ne peuvent pas produire de façon indépendante, des vitamines, certains acides aminés et des minéraux et oligo-éléments.

Ils comprennent également les métabolites secondaires, qui ont une action antibactérienne (huiles essentielles), antioxydante (flavonoïdes), et un effet anti-inflammatoire et préventif contre le cancer (polyphénols). En particulier les flavonoïdes (8.000 composés sont connus), appartenant également à l’ensemble du groupe des polyphénols et des polyphénols produites dans les plantes par la voie métabolique de l’acide shikimique qui mène aux acides aminés aromatiques, la tryptophane, la phénylalanine et la tyrosine). Ceci se trouve aussi dans les bactéries, les champignons, les algues et les protozoaires.

Un dérèglement dans les plantes et certains micro-organismes (par exemple l’utilisation d’un herbicide contenant du glyphosate comme le Roundup®) qui se produit dans l’environnement, mais aussi dans et sur les surfaces des humains et des animaux, a des conséquences fatales. Il y a des carences (vitamines, acides aminés aromatiques) et les mauvaises micro-organismes sont encouragés, les radicaux d’oxygène ne sont plus réduits, les cellules dégénérées ne sont pas inhibées, la cascade inflammatoire n’est plus interrompue, etc.

A la fin il y a toujours la maladie !

(Traduction d’un extrait de Prof. Dr. M. Krüger, Artgerecht 2015)

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